🎥 Quand Hollywood se heurte aux limites de l’IA : la leçon Lionsgate–Runway
- Nathan Fischer
- 24 sept.
- 2 min de lecture
En septembre 2025, Nakid a révélé une expérience qui aurait pu marquer un tournant : Lionsgate s’est associé à Runway pour entraîner une IA sur son propre catalogue. L’idée : générer des contenus dérivés — scènes, spin-offs, extensions — en économisant temps et argent.Le résultat ? Un cautionary tale.
🚧 Pourquoi ça n’a pas marché
Catalogue trop restreint : contrairement à l’idée reçue, même une major comme Lionsgate n’a pas assez de données homogènes pour entraîner un modèle cohérent.
Incohérences visuelles : objets qui disparaissent, personnages qui changent d’apparence… l’IA vidéo actuelle peine à comprendre la continuité narrative.
Le mythe du “film complet en un prompt” : dès qu’on modifie une instruction, toute la scène mute. La narration échappe à la machine.
⚖️ Les questions de droit et d’éthique
Les contrats en Californie exigent désormais le consentement explicite pour l’usage numérique des acteurs.
Les répliques IA doivent être déclarées et rémunérées.
L’incertitude juridique autour de la copyrightabilité des œuvres IA plane toujours.
🌍 Le message derrière l’échec
Cet épisode montre que l’IA seule n’est pas une solution magique.
Ce qui marche : l’IA comme outil auxiliaire (prévisualisation, backgrounds, concept art, décor).
Ce qui ne marche pas : croire qu’un modèle va “penser comme un cinéaste”.
🧭 Ce que cela signifie pour la création
Plutôt que de fantasmer sur des films automatisés, il est temps de construire des workflows hybrides, où l’IA accélère sans remplacer.Il faut aussi inventer un nouveau contrat de confiance entre artistes, studios et technologies : transparence, consentement, juste rémunération.
🚀 Ma conviction
L’échec Lionsgate–Runway est une bonne nouvelle : il clarifie les limites.Chez Stray Dogs, nous ne vendons pas une utopie technologique. Nous construisons des pipelines hybrides, créatifs et éthiques, capables de tester rapidement des univers (teasers, romans graphiques, vidéos courtes) tout en respectant l’authenticité des auteurs.
Le futur du cinéma ne sera pas fait d’IA seule, mais de cinéastes augmentés par l’IA.
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